Depuis si longtemps que je n'ai pas produit de compte-rendu dans ce journal... On dit que le bonheur ne se raconte pas tant il parait fade à qui écoute. Mais je réalise aussi que le malheur ne se raconte pas plus tant il paraît insoutenable à qui écoute. Que dire alors du néant ?
A force de côtoyer la souffrance, j'ai appris en effet que beaucoup de personnes ne disent pas le millième de cette souffrance tant elle est indicible et parfois même inaccessible à leur propre esprit. C'est leur dignité et leur façon respectable de "tenir debout". Dommage qu'en ce monde l'indifférence fasse loi. Dommage qu'en ce monde l'altruisme soit d'une si insolente superficialité.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !