Jour 442-445

Matin

Voilà ! J'écris de mon lit à l'hôpital où je suis depuis deux jours. Normalement j'en ai pour deux semaines. Du moins est-ce ce qu'elles annoncent. Les médecins et infirmières (oui, il n'y a que des femmes) sont toutes remarquables ! L'objectif est très clair pour elles : passer la douleur de 10/10 à 0/10 et que cela soit perenne.

Pour l'instant, il y a un petit mieux genre 8 ou 9/10. Par contre, j'ai perdu en mobilité. Ce qui reste de moi fond à grande vitesse et si ça ne s'arrête pas je ne pourrai bientôt plus marcher ou effectuer des gestes simples. Mais elles ont décidé de s'occuper de ce problème dans un second temps. Ma saturation est basse. Aussi ai-je de l'oxygène. C'est sympa et frais.

Ma sœur et mes parents vont venir cet après-midi. Et puis Élodie bien sûr qui est toujours au taquet pour moi. Comment je ferais sans elle ?

Après-midi

Les douleurs ont encore baissé : 6 à 7/10. Mes parents ont annulé la réunion de famille prévue le 26 décembre. Mais de quoi ils se mêlent ? C'est mon fils qui avait invité tout le monde. Tout ça parce qu'il y aura un absent ? Je trouve ça nul et suis mal à l'aise d'être considéré comme un gâcheur de Noël.

Suspicion d'une petite embolie pulmonaire, donc scanner d'urgence... Finalement, suspicion de Covid, donc test PCR en urgence ou isolement. En fait, ce sont surtout les infirmières qui vont s'isoler si je suis positif. Alors j'ai dit ok pour nous éviter ça.

C'est étrange, je suis parcouru par des sautes de joie et j'en cherche sans cesse les motifs, mais impossible de les trouver ! Tout se dérobe à mon esprit.

Je n'ai pas fini ce billet mais si je ne le publie maintenant ça va être interminable. Alors, je publie et vous dis à bientôt.