Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 50

Jour 50

La souffrance nous arrache des cris. C'est une formidable énergie. Je ressens très physiquement que dans les cris ou les grognements que m'extirpe la souffrance il y a beaucoup d'énergie négative expulsée et dissipée et que cela nettoie vraiment en profondeur.

Mon asociabilité en ce moment s'exprime à pleins poumons. Et je crois même que je pourrais terroriser tout un hôpital psychiatrique par certains de mes cris.

On m'a offert du CBD (cannabis thérapeutique non psychotrope). J'ai essayé. Et c'est à la suite de cela que j'ai eu une crise d'étouffement avant-hier. En fait, ça détend, diminue la douleur, la déprime, etc. Le problème c'est que je suis déjà détendu mais vigilant, et si je perds cette vigilance permanente qui m'évite d'avaler de travers et/ou de laisser la respiration s'arrêter, je me retrouve en grand danger en raison de ces pathologies incompatibles avec une certain laisser-aller. De plus, la souffrance ne me fait pas peur tant que je reste le maître. La douceur, c'est ma chérie qui me la donne. Et enfin, la déprime ne me fait pas peur non plus : si elle vient, c'est qu'elle est nécessaire pour poser les pieds sur un sol ferme et remonter. Alors, j'ai arrêté. Mais je vous le dis, ça à l'air sympa. Enfin... beaucoup moins que les pétards de ma jeunesse !

A force de me tenir un peu vouté afin d'adoucir les tensions sternales et mieux respirer, des rides sont apparues sous les seins. J'ai les seins qui poussent ? En même temps, tu me diras vu la requête que j'ai adressée à Târa, ça n'est pas si étonnant... 😉

Bon, je rigole mais grâce à ma Elle, qui m'entend, je reprends peu à peu le contrôle de mon corps. Il est toujours pourri d'une certaine façon, mais il est aussi sanctifié, en cours de transfiguration, et je connais (ce qui te semblera mystérieux peut-être) la jubilation de l'Orgueil de la Divinité. Et c'est aussi pour cela que je veux continuer à crier. C'est un super pouvoir.

Navjeet, le "Yogi Viking", comme m'a surnommé Donatienne. Gast ! Mieux vaut la bière dans le corps que le corps dans la bierre, par Teutatès !

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