"Emaho !
Je suis le promeneur solitaire
Errant dans les montagnes embrumées
Tel l'aigle des neiges
Qui ne craint ni le froid ni la glace
*
De l'esprit vide surgit la Terre
Des afflictions toute embaumée
Quel curieux sortilège
Quand les nuages s'effacent
*
Se refusent à mes serres
Toutes ailes déployées
Je vais par les diaphanes florilèges
Déjouant la perfidie des nasses
*
Ici demeure ma prompte Mère
Radieuse et toute imaginée
Par le fou sans télésiège
Qui se jette dans l'espace
*
Que claire est la lumière
Que lumineuse est la clarté
Emaho !"