Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 144

Jour 144

Antoine est Medecin'Gong Player et sonothérapeute. Il travaille en institution avec des personnes handicapées de tous bords. Il fait beaucoup de bains de gong et je vous invite à aller à ses séances (vous le trouverez sur le site baindegong.fr). Il vient de passer deux jours à la maison et est reparti ce midi. Nous avons beaucoup échangé et c'était vraiment chouette. Il a pris le stock de gongs et l'harmonium qu'il acheminera lundi à la formation et il restera aussi avec nous pour offrir un premier bain de gong à tous les stagiaires le soir.

Ce soir, je suis en très mauvais état : angine, fièvre et épuisement général au bord de l'évanouissement. A nouveau, cela m'inquiète pour cette formation. Je dois vraiment y arriver ! Je redoute aussi que l'angine "descende" sur les poumons auquel cas je ne donnerais pas cher de ma peau. Demain, c'est la seconde séance d'immunothérapie et je n'ai pas du tout envie d'y aller. De toute façon, avec de la fièvre, déshydraté et dénutri, je crois que le médecin voudra annuler. Je vais l'appeler à la première heure. Mais il n'y a pas que ça : depuis l'annonce de l'échec de la chimio et son arrêt brutal, tout mon corps se révulse à l'idée de continuer dans la même veine. Ce n'est pas qu'un refus mental mais une véritable aversion physique. Je ne sais pas encore comment gérer cela. J'ai trop souffert, beaucoup trop et je voudrais que tout ce cirque s'arrête.

Pour te donner une idée sur mon alimentation, aujourd'hui j'ai mangé une tartine de pain le matin, un tout petit reste de spaghettis le midi et une pomme ce soir, tout cela sans appétit et en réalisant de gros efforts.

J'essaye de me relier à la maladie autrement qu'en me conformant aux schémas de la médecine conventionnelle. Je pense que c'est très important si je veux éviter de faire à nouveau fausse route. Si je suis attentif à mes ressentis corporels et psychiques, il est évident que c'est tout mon être qui doit être pris en compte et non des petits morceaux isolés. Parler de tumeurs, de ganglions, etc, constitue une vision trop parcellaire et spécialisée gommant l'aspect holistique et homéostasique de la maladie. Ça me dérange car ce n'est pas ainsi que je l'éprouve dans mon corps.

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