"Au début, les montagnes sont des montagnes,
Puis les montagnes ne sont plus des montagnes,
Enfin, les montagnes sont des montagnes."
Cela divise le Sentier en trois catégories. La dernière ressemble à la première quoiqu'elle soit diamétralement opposée. A chacune de savoir où elle en est sur ce chemin.
Le premier vers exprime la densité du samsara en tant que "réel illusoire", le second sa vacuité en tant que reconnaissance de l'illusion, et le troisième l’État d'Union Primordiale du dense samsarique et du vide nirvanique.
On peut dire aussi que le premier est le terrain de base avec lequel il nous faut travailler, le second la découverte de la nature fondamentale des dix milles choses, et le troisième l'établissement bienheureux de l'esprit dans l'Ainsité.
