Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 251

Jour 251

Je ne me demande jamais ce que la maladie et la douleur ont à m'apprendre, tel que le recommande le spiritualisme "Nouille-Age" en vogue actuellement. Non, c'est un sujet qui ne m'intéresse pas. La maladie et la douleur sont là, un point c'est tout. Je ne vois qu'une impérieuse urgence dans cette existence : celle de la présence à soi, à chaque instant, et de la présence à ce qui est, à chaque instant. Le reste importe peu. Le reste est semblable à un rêve interminable, une plaisanterie cosmique dont il m'appartient de la trouver drôle ou dramatique.

Mais ce rêve-là est uni à la Source et cette union primordiale est le terrain. Il n'y a jamais d'autres terrains. Rechercher l'origine du terrain reviendrait à se couper inutilement de son immédiateté. Envisager son devenir ne présente pas plus d'intérêt. Alors, quitte à couper, mieux vaut couper directement à travers la confusion ordinaire qui lève la Source contre le rêve ou bien le rêve contre la Source.

En réalité, l'union est factice, mais c'est l'ultime moyen, la dernière chance qui nous est donnée de connaître l'Un.

Si nous aimons faire l'amour, c'est pour goûter à la réalité du "non-deux". Nous aimons le yoga pour la même raison. Au point exquis, il n'y a donc pas de "faire" mais l'être dans toute sa plénitude.

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