Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 287

Jour 287

Les douleurs de mon corps n'ont rien à voir avec le sourire sur mon visage car ils ne proviennent pas de la même source.

Puisque tout ce qui paraît et tout ce qui se meut provient des pensées, il n'y a rien d'autre à vivre que ce en quoi tu as foi. Qui a foi en Jésus le verra et pourra partager avec lui. De même avec Bouddha, Ma, Babaji ou qui que ce soit d'autre. Qui n'a pas cette foi ne vivra rien de tel mais aussi autre chose. De toute manière il y a toujours "autre chose" car l'esprit est là, continuellement à l’œuvre.

Et puis, au-delà de la tyrannie du bonheur que d'aucun s'impose en lieu et place de cette cette stupide modernité dualiste, cessant toute attente, élimant les projets sain(t)s en leur base, défaisant toute pensée aussi pieuse qu'accablante, ce qui paraît là en l'instant n'est rien de plus et rien de moins que la claire lumière du Réel, muette, irradiante, naturelle, non fixée, ni allante et ni venante.

Avoir foi n'est utile qu'en termes de vaisseau pour traverser l'océan des peurs et des souffrances. Mais vient le temps où tu dois descendre de cette barque périssable - et qui finira par prendre l'eau de toutes parts - pour prendre place sur l'Autre Rive, celle de "Cela-Qui-Est" où bonheur et malheur sont des mots creux.

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