Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 254

Jour 254

J'aime bien, de temps en temps, partager un billet sur Facebook. Je constate que je fais cela plutôt en période de déprime, ce qui donne une image de Navjeet un peu triste ou décontenancée. Mais en même temps, à la lueur des commentaires qui foisonnent à chaque fois, je m'aperçois que beaucoup de lecteurs vivent les mêmes difficultés et les mêmes interrogations. Ils se retrouvent dans mes propos.

Il est important pour moi, et ce journal y contribue, de casser l'image d’Épinal du maitre, du sage ou même du guru, de montrer que la vulnérabilité de l'être est au même titre que des qualités dites positives une force brute prête à libérer la lumière et qu'avoir un enseignement à partager ne dispense pas, bien au contraire, d'être authentique dans toutes les parties de son âme. Cela déplaît à certains, surtout aux personnes qui cherchent le salut ou la sagesse à l'extérieur d'elles-mêmes, persuadées ou au moins espérant que quelqu'un pourra les sauver.

Le monde qui nous attend est un monde où chacun peut être le guru de l'autre. Tous les rôles sont interchangeables, même si chaque être est doté d'une mission de vie qui l'installe sur des rails spécifiques.

Le monde qui nous attend est celui où les leaders, car il y en aura toujours, seront des êtres authentiques incapables de tricher avec eux-mêmes et les autres. Et la compassion sera le véhicule de la vérité.

Le monde qui abat ses dernières cartes tant il se meurt, est celui gouverné par des cyniques manipulateurs et des hypocrites. Quant au peuple, malgré sa soumission et sa peur, il jouit pourtant d'innombrables qualités humaines propres à inventer un futur radieux. Il nous faut avoir confiance et croire en l'humanité latente en chacun.

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