Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 239

Jour 239

A la volée...

Pour contempler la levée radieuse du soleil, il n'est rien de moins que de traverser la nuit profonde.

Je le sais et l'ai appris à mes dépends. Et pourtant, je n'ai rien dépensé d'autre que d'être "moi". Dans cette société fondée sur le mérite, valeur tristement subjective, le meilleur n'est autre que celui qui parvient à être lui-même. Tous les autres, winners comme loosers, sont déjà vaincus dans leurs âmes criant famine.

Chaque phénomène, être, situation, sentiment (...) embarque dans son surgissement une luminosité souvent imperceptible, voilée par le mental et ses délétères cultures. Cette luminosité, émanation timide de Claire-Lumière, est semblable aux petits reflets de mica sur une pierre grossière et lourde. L’œil attentif y voit la lumière du soleil, celle de l'inépuisable source d'intelligence nue et de ravissement spontané.

Si, en toutes circonstances, nous pouvions suivre le fil ténu de la Claire-Lumière, assurément, nous serions de bienheureux bouddhas.

Si, en toutes circonstances, nous pouvions goûter à l'amour naturel de la Base cosmique et toute pure, assurément, nous serions des boddhisattvas emplis de compassion.

Il n'y a qu'un seul monde, qu'un seul univers, et au-delà de ses frontières ainsi en est-il encore. La conscience d'en être séparé permet de dire cela. Mais la conscience du monde comme "un seul être" met fin à toute spéculation et ouvre le cœur à la joie confiante et naturelle. C'est mon incessant message.

Pour n'être rien de plus et rien d'autre, le yogi a durement travaillé.

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