foie-gras.jpgA l'approche des fêtes de fin d'année, comme tous les ans, il m'est de plus en plus difficile de supporter le comportement de mes "frères". Depuis la nuit des temps, cela fait peut-être des centaines de milliards d'hommes et de femmes qui exploitent, torturent et tuent les animaux, en général pour manger et aussi par plaisir. Et en ce mois de décembre, de tels actes vont grandement augmenter.

Je perds des amis pour mon amour des animaux. J'ennuie mon entourage et ne suis pas très "sortable". De cette boucherie permanente, implacable et organisée, je fais parfois des cauchemars. Et d'autres fois je doute même de mon choix de vivre en société et d'essayer de partager les minces filaments d'amour et de clarté qui demandent à s'élargir en moi.

Pour toi, c'est la fête. Et moi j'attends que "ça se calme". Et je pleure la perte de mes pères et mères, méprisés, exploités, réduits à l'état de marchandises et assassinés. Je pense aussi aux bêtes qui m'ont appris tant de belles choses, parfois plus que les hommes.

Et puis ces discussions interminables sur le végétarisme. "Ah mais oui, j'ai lu dans Marie-Claire que le végétarisme était bon pour le teint et qu'on avait moins de risque d'attraper le cancer..." Arrête! Par pitié! La question n'est pas là. Et puis cette manie de mettre des "ismes" partout! Comme s'il était impossible de vivre sans étiquettes.

C'est Noël, et tu veux de l'amour... penses-y bien en te gavant de foie gras. Le sans-abri qui frappe à ta porte, il aurait bien mangé -lui- une petite partie de tout ce qu'on a donné à ton oie au point de lui faire éclater le foie.

Végétarien, saurien, bon à rien, épicurien... ce sont des étiquettes. Être amoureux de l'Univers et de tous les êtres qui s'y trouvent, c'est... autre chose...

I want live to love and not love to live!