Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 8

Jour 8

Mon état s'améliore un peu. Ce n'est pas pour autant la grande forme. En fait, j'ai perdu beaucoup d'énergie, suis pâle comme... un œuf cuit épluché. C'est au niveau du plexus solaire, et mon ami magnétiseur me l'avait confirmé, que l'énergie s'enfuit. Je me vide du Prâna. Je n'ai pas d'appétit, tourne en rond comme un prisonnier dans sa cellule.

Amitayus me revient en mémoire avec son mantra. Et me voici à le chanter, mentalement la plupart du temps. Ce que m'apporte le mantra en ce moment, rien d'autre ne pourra le faire. Mais pourquoi chercher à me "recharger" puisque je m'en fous ? Une réflexion s'est présentée ces jours-ci : si l'énergie vitale baisse, es-tu en capacité de penser et d'agir avec lucidité ? J'ai conclu que non. Car la fuite d'énergie ne peut pas garantir la justesse de la pensée, bien au contraire. Je pense à Milarépa qui voulu à un moment se suicider, tant il était désespéré de quêter en vain les enseignements de son maître. Et je me trouve maintenant bien arrogant alors qu'a contrario je ne quête même pas quoique ce soit ! Le Prâna est sacré, c'est le souffle de la Vie. Je ne devrais pas laisser la situation se dégrader, mépriser ce souffle sacré en croyant que la seule force du mental peut tout. C'est une posture fanatique, en fait. Ma Mère peut tout, mais le mental, non.

Alors, je fais le mantra, prie et visualise Amitayus délivrant ce souffle comme un précieux nectar. Et tel un abeille défoncée au miel, j'essaie de me gaver.

Mouai... Je crois que je suis quand-même plus défoncé qu'abeille !

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