Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 416

Jour 416

En fait, le demain de l'arrêt des corticoïdes, tout est revenu d'un coup, les douleurs, les handicaps des jambes, etc. Et surtout des état de fatigue à peine imaginables, littéralement à tomber parterre. Ça a été assez violent. Et du coup j'en ai repris un peu. Je pense avoir été trop optimiste sur ce coup-là.

Ce matin, prise de sang et mercredi une nouvelle cure, normalement la dernière avant un bilan au scanner. Je ne suis pas inquiet pour le bilan parce que je prendrai les résultats qu'on me donne. Comme je l'ai déjà dit, la guérison, je m'en fout maintenant. J'accepte tout, non pas que je n'ai pas le choix, mais que ça me semble être la meilleure attitude car la Claire-Lumière est présente partout, dans la maladie comme dans la santé, au-delà même de la vie et de la mort. Padmasambhava disait : "malades, estropiés ou bien-portants, nous atteignons tous la grande libération".

La question est de savoir ce qu'est vraiment la résilience. Passer d'un état mauvais à un état bon ? Ou bien retrouver une situation d'harmonie avec l'Univers ? Je penche pour la seconde affirmation. Il vaut mieux accueillir "ce qui est" plutôt que d'essayer de le manipuler. Il y a de la réjouissance à reconnaître ce qui fait mal et à lui laisser une place. Parce que tout change tout le temps, avant même que nous ayons mis notre grain de sel. Si on fait corps avec la vertigineuse course du temps, nous n'avons pas le temps de manipuler quoique ce soit. Comme dans un concerto, il vaut mieux s'accorder au chant du monde et jouer sa propre partition. Et puis ça nous rend moins arrogant. Kundalini nous dit alors quoi faire et quand et nous accompagne.

Je vois le résilient comme un vieil arbre majestueux dont certaines branches ont été coupées ou arrachées. Cela n'entame ni sa noblesse ni sa beauté, il est fort et vivant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *