Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 395

Jour 395

Quand nous nous ouvrons, nous prenons conscience que les enjeux de la vie ordinaire n'ont pas plus d'importance que cela. Selon chacun, l'ouverture suscite de la déception ou du soulagement, parfois un mélange des deux. Souvent, il faut un événement traumatisant comme une maladie grave, la mort ou un accident pour prendre conscience de la relativité des enjeux ordinaires. Mais nous n'avons pas la main sur ces événements. Alors, mieux vaut chercher à s'ouvrir maintenant quelques soient les circonstances. C'est notre latitude pour agir. C'est à cela que sert le détachement que j'évoquais précédemment.

Respirer, méditer, contempler, manger, faire la vaisselle, échanger sans objectif (...) ce sont des fondamentaux qui nous ramènent à "l'être" sans nous couper du "faire".

Comment s'ouvrir ? S'ouvrir n'est pas une action mais une non-action. En fait, il s'agit de laisser l'ouverture opérer. La méditation sert à apprendre la méthode de l'ouverture. On s'assoit, on laisse l'esprit, la parole et le corps se déposer en leurs propres places, tranquillement, sans tension, sans complication. Et comme une fleur au lever du soleil s'ouvre la conscience.

Au début, la méditation assise est importante et il est normal que cette ouverture ne tienne pas ou peu ensuite. Tout est question d'entraînement et de répétition. Mais à terme, la méditation est une affaire de chaque instant, assis, debout, couché, marchant ou faisant quoique ce soit d'autre. L'entraînement et la profondeur de la contemplation sont les garants de l'ouverture continue de l'esprit. Alors, l'énergie, la clarté, la joie et l'équanimité trouveront naturellement leur place dans votre existence. Celle-ci ne sera pas vécu en vain.

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