Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 372

Jour 372

Je n'arrive pas très bien à comprendre, et encore moins à expliquer la joie qui m'habite avec des "plop!" réguliers de lumière. Pourtant, je devrais, moi le grand maître ! 😉 Ce que je vois avec certitude, c'est qu'elle n'a pas de cause, identifiable du moins. Je vois aussi qu'elle gomme l'impact des souffrances. Elles sont pourtant bien présentes mais, en quelque sorte "ça ne fait rien"...

Et puis, cette félicité n'a que peu à voir avec les joies du samsâra. D'abord en raison de l'absence de cause, puis en raison de son absence de contenu et d'orientation. A l'exploration, je pense que c'est la jubilation de l'état fondamental, ce moment où la séparation n'est pas effective, où l'ego n'existe pas encore.

Oui c'est bien ça ! Une sorte de terrain de base sans Navjeet, ou plutôt une conscience individuelle mélangée sans distinction à l'espace d'une conscience sans nom et sans localisation. Et l'amour sans condition ni objet semble être sa première vibration palpable, après la joie.

J'ai l'impression d'être une fleur au pistil offert à toutes les abeilles de passage.

Pardon si ça n'est pas clair, pour moi ça l'est.

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