Ecole de Adi Yoga - Nantes et Ile de France
 
Jour 132

Jour 132

Je sais, je sais... Deux jours sans écrire, mais ça s'appellera quand-même "jour 132" ! Ce n'est pas la fameuse angoisse de la page blanche mais un simple besoin de besoin de repos et de recentrage.

Avant-hier et hier, j'étais dans un état de faiblesse tel que je croyais que j'allais m'éteindre comme une bougie en fin de mèche ! Mais non, j'ai repris du poil de la bête. Et dans ma glabritude naissante, ce n'est pas une mauvaise chose. 😉

Nous avons visité mes parents qui étaient très heureux de la réunion de famille du samedi. Ma mère était également contente que je parvienne à parler plus fort et plus distinctement.

Je suis toujours un peu dans les préparatifs de la formation des MGP de novembre. Ces derniers jours m'ont convaincu que ce n'est pas gagné car je traverse constamment des petits hauts et des grands bas. Les derniers partages m'ont également montré que je ne peux pas parler plus d'une heure d'affilée. Donc, huit heures par jour pendant une semaine, ça va être un gros challenge. La vache !

Petit à petit, j'essaye d'accepter mon handicap, ce nouveau personnage qui ne peut plus faire grand-chose physiquement parlant. J'ai du mal à supporter les histoires ou les films d'aventure, de kung-fu ou fantastiques où tout le monde vole et virevolte, et tout cela sur fond d'une dictature désormais bien installée par le silence assourdissant des pantoufles françaises. Il en faut tout de même pour trouver la force de se battre dans ce double combat qui parfois me semble perdu d'avance. Heureusement que mon esprit est clair et vaste et que tout cela n'est qu'un petit angle de vue, presque mesquin. Seulement, mon plus grand ennemi semble être Navjeet qui voudrait vampiriser cet esprit alors même que je tente de lui offrir amour et vastitude. Oui, c'est ça ! Imagine que tu fasses don à un ami du plus beau présent possible et que celui-ci tente de t'assommer pour te le dérober ! Ce serait un peu bizarre non ? En fait, Navjeet est un rustre sans foi ni vergogne, il se croit tout permis à l'égard de la Claire-Lumière et vole ce qui lui est donné. Ça m'énerve.

En même temps j'ai beaucoup donné de cette façon. Je ne peux pas supporter de voir une personne couler d'une manière ou d'une autre et me suis toujours investi pour tenter d'y remédier. Pourquoi je n'arrive pas bien avec Navjeet ? Ou alors est-ce parce que je n'y suis jamais arrivé avec lui que j'ai essayé avec les autres ? Si ce n'est pas du narcissisme, je veux bien être pendu ! Et d'un autre côté, c'était peut-être le seul moyen de transcender sa névrose et d'en faire une arme de bonté ? Ou alors, peut-être est-ce cette "bonté fondamentale" qui, comme en chaque être, utilise ce qui est à sa disposition, qualités et défauts mêlés, pour parvenir malgré tout à sourdre au travers de cette montagne d'imperfections ? Et dans ce cas, je ferais mieux de ressortir mon mantra "on s'en fout !" et de continuer d'avancer quoiqu'il arrive...

Je crois qu'il faut que je ponde un QCM sur la question.

Une excellente nouvelle qui fait vibrer mon cœur : à un petit nombre de personnes de notre groupe, la barre des 500.000 mantras de Vajrasattva chantés a été franchie en trois ans environ. Bravo à vous ! Alors, le nouvel objectif est un million. 🙂 De plus, vous êtes pas mal à vous être lancés dans la pratique personnelle des 100.000 mantras.

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