Toi qui ères dans ton espace confiné
Laisse-là tes peurs tes jouets et tes intentions
Non née tu ne saurais mourir
Laisse-là ces croyances et ces vains espoirs
Ils ne te conduisent qu'en la dualité
Celle qui se forge artificiellement
Dans les esprits malades
Celle qui te fait courir vers le bonheur
Que tu t'escrimes à fuir !
Assied-toi donc un instant non pour poser le corps
Mais parce qu'il n'y a ici rien à faire
Tout est sans espoir car déjà là
Tout est sans inespoir car déjà là
Alors reste bien aise en ce qui est
Et goûte le frémissement de ton être
Minuscule fenêtre ouverte sur le Tout
Gigantesque vague embrassant Tout
Ne médite pas ne projette pas
Et va là où tu es
Car là où tu es
Tout y est
!