J'aime l'égarement Et chanter l'ivresse du déséquilibre J'aime les pensées lubriques Et me sentir vivant
J'aime la colère Et sa sève envahissante
J'aime l'orgueil Et honorer fièrement le Yidam
J'aime être jaloux Et envier plus fort que moi |
Ô glorieux Vajradhara Détenteur du pur diamant De la Claire-Lumière Qui projette mille ornements En émotions chatoyantes
Garde-moi des fades samadhi Semblables aux lacs d'hiver D'où n'émerge pas un poisson
Garde-moi d'être de ces guru lisses A la conscience unijambiste Sages mais sans amour ni sacrifice
Protège le frémissement sacré Sans lequel la Vue est mortifère Et l'action désaxée |
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Là où tout est pur et spontané
Demeure en moi
Puisse la transparence s'épaissir Puisse le calme exulter Puisse le Vide danser sans fin Puisse la Compassion bâtir Puisse tout mouvement de l'esprit Orner ce monde Tel un grain de beauté Sur les fesses d'une jolie fille ! |
Bonsoir Camarade. Très beau texte.
Merci Camarade Camara 😉