Dans le Vajrayâna, il existe plusieurs façons de pratiquer la Voie : extérieure, intérieure et secrète. En raison de ces différentes méthodes, toute personne peut y trouver son compte. Toutefois, cela ne signifie pas qu'un niveau soit définitivement supérieur à un autre. Le "niveau supérieur", c'est celui qui nous correspond bien à un moment donné. Evidemment, nous sommes pour la plupart très concernés par le niveau extérieur.

Il est touchant que le Vajrayana sache englober toutes les sortes d'êtres, du plus grossier au plus raffiné, en ce sens qu'il permet à chacun de pratiquer selon ses dispositions. C'est justement ma conception de la tolérance et de l'équanimité. Dans le Bouddha-dharma, il n'y a pas de redresseurs de tord car le propos n'est pas de corriger les défauts ou de "normer" le vivant mais simplement de permettre l'épanouissement de ses qualités.

Même si on voulait imaginer un "cursus" évoluant depuis les pratiques extérieures jusqu'aux secrètes, les lois de la nature font que le plus haut des sommets reposera toujours sur la plus basse des terres. De même, puisque nous avons une peau extérieure, des organes intérieurs et un esprit toujours secret, il n'est un des trois vivant sans les deux autres.

Ce billet aurait pu s'appeler "l'inclusion mutuelle".